Passeurs de mémoire - L’Atlas de Thiers à travers l’Histoire

Une chronique de Laurent Mosnier – juillet 2022, hommage à André Kristos (1922-2013)

À lire précédemment : L’eau à Thiers


Couverture de la brochure "Les industries sur la Durolle vers 1500" - mai 2010 - Escotal


Carte n°7 des industries sur la Durolle (A Kristos - 2010 - Escotal)


Dédicace d’André Kristos de la brochure "Les industries sur la Durolle vers 1500" (6 juillet 2010)


Extrait d’un terrier de Thiers de la fin du XVème siècle

Bien que concentré essentiellement sur la forme de notre projet, il m’est arrivé quelques fois d’intervenir sur le fond. Ce n’était pas forcément sur un détail concernant Thiers (rue, quartier, rifs…) mais plus sur des déductions ou l’approche des périodes que nous étudiions. Un demi-siècle nous séparait et par ce fait, nos appréhensions de l’histoire était un peu différente. Certains aspects de l’histoire, vrais et admis du temps de Henri Soanen, pouvaient désormais être remis en cause ou simplement améliorés. Tout ceci se faisait bien sûr par simple discussion ou confrontation d’idées. Même s’il était parfois têtu, André restait ouvert et acceptait de modifier certaines parties ou tournures de phrases si elles permettaient d’améliorer le texte. La partie où j’ai le plus discuté fut l’armorial de Revel réalisé vers 1450. Même si la géographie et la localisation de ses divers éléments (château, tours, enceintes, portes, maisons…) était peu discutable pour moi, il y avait d’autres paramètres que lui et Henri Soanen n’avaient pas pris en compte. En effet, le dessin montrait parfois des choses très précises. Il y avait également d’autres auteurs qui avaient, entre temps, étudié l’intégralité de l’armorial ainsi que son histoire. J’ai donc, en parallèle de son travail de description de la représentation de Thiers, réalisé mon étude en me basant sur des éléments nouveaux notamment visuels. C’est ainsi que nous mimes en évidence la présence de trois ruisseaux ou rifs inconnus jusqu’alors : un, passant au pied de la porte de Lymagne (rif où tombe l’eau de la conche) et deux autres, coulant en arrière-plan dans les Margerides (rif de la Faye et rif de Souler). Idem sur le dessin représentant le Moutier, qu’il ne connaissait pas. Le dessin montrait le pont du Moutier, construit en vulgaires planches au milieu du XVème siècle et permettait de donner une date ultérieure de construction de l’actuel en pierre. Ce détail ne plaisait guère à André qui pensait que le pont en pierre du Moutier était médiéval. Je lui proposai ma partie indépendante sur la carte n°5 de l’armorial de Revel pour avoir son avis. Peu de temps après l’avoir lu, il me proposa de l’intégrer dans l’atlas. Je me souviens qu’il m’a dit que mon approche était différente, que l’on ressentait la différence de génération et de méthode sur mon étude du plan de Revel. Mais cela ne lui déplaisait pas, bien au contraire.

Bien que nous nous concentrions essentiellement sur notre projet, lors de nos rencontres à Thiers, ils nous arrivait heureusement de parler d’autres sujets. André commentait souvent les actualités, parlait d’écologie, de l’espéranto disparu, de sa famille, de ses souvenirs, de l’association du Pays Thiernois… Nous avons également réalisé de nombreuses sorties. Evidemment, les plus fréquentes se passaient dans le vieux Thiers, mais j’ai eu la chance de visiter la vallée des Rouets en sa présence. Nous avons également arpenté plusieurs fois le sentier des Margerides pour essayer d’en élucider ses mystères. A la fin des années 90, nous avions organisé une sortie sur les Millières avec un sourcier radiesthésiste. L’idée était de l’emmener dans la zone supposée du gouffre pour voir s’il détectait la présence du trou. Mes souvenirs restent flous et diffus sur cette journée mais je me souviens que nous prospections bien dans le haut des parcelles Brigaud, zone que je connais parfaitement aujourd’hui. André m’avait dit qu’il y avait eu, d’après certains érudits locaux, une ancienne mine de plomb dans ce secteur, expliquant peut-être la présence du mystérieux gouffre… Ce jour-là, il m’avait aussi parlé du légendaire château des Margerides ou château des Millières. Il m’indiqua que, d’après lui, la seule zone possible pour cet édifice fortifié était la crête en dessous du rocher des Margerides. Je me souviens être parti, en marge de notre petit groupe, explorer la zone de la crête et de la terrasse. Des traces d’occupations humaines étaient présentes un peu partout avec des tas de pierres écroulés, des vieux murs… tout ceci sentait l’histoire ancienne. En tout cas, j’ai ressenti ceci de façon assez claire sans comprendre exactement ce qu’il y avait et de quelle époque il s’agissait. Jusqu’à que l’on découvre mi-2020 le site gallo-romain, j’ai toujours pensé que le haut des Millières possédait les restes d’un château oublié du milieu du moyen-âge. J’avais tort…


« La ville et château de Tihert » : dessin de Thiers vers 1450 (Armorial de Revel - BNF). Il s’agit du scan de l’original avec le nom de la ville et du château (Tihert), la représentation du relief (les Margerides, vallée de la Durolle...), le Moutier et la Durolle en bas à droite et les blasons des seigneurs de Thiers. Un document exceptionnel sur la ville et son aspect il y a plus de 570 ans. Toutes les villes d’Auvergne n’ont pas eu cette chance...


Le Moutier au milieu du XVème siècle. On y voit parfaitement l’église de saint Symphorien et son clocher ainsi que l’abbaye à gauche. Le pont Oschon n’est dessiné qu’avec deux grosses planches en bois... Ce détail crucial permet de dater l’actuel en pierre à une période postérieure (XVI XVIIème siècle). André dut admettre que le vieux pont en pierre du Moutier n’est pas médiéval…


L’infographie réalisée par A Kristos et L Mosnier permit de mettre en évidence les différentes enceintes fortifiées de la ville mais également les cours d’eau que le dessinateur de Revel a représenté vers 1450.


Balade sur la vallée des Rouets avec André Kristos, ici sur le pont de chez Rocher, aujourd’hui en mauvais état pas rapport à ce cliché de 2001. (Photo L Mosnier - 2001)


André Kristos nous présentant la mystérieuse pierre du Diable avec Michel Sablonnière et mes parents (Brigitte et Yves Mosnier). (Photo L Mosnier - 2001).


Sur le sentier des Margerides (Yves Mosnier, Michel Sablonnière, André Kristos et Laurent Mosnier). En arrière-plan sur la droite, on devine la pancarte de balisage du Pays Thiernois. Toutes ces pancartes ont aujourd’hui complètement disparu… (Photo L Mosnier - 2001).


Les Millières dans les Margerides, lieu de bien des légendes…(Photo L Mosnier - 2022)

Bien que profondément meurtri par la disparition de son épouse, André avait reconstruit sa vie à l’approche des 80 ans. Le voir remonter la pente petit à petit, se réinventer à cet âge où d’autres se laissent aller, fut pour moi une joie immense. Il restera pour moi un exemple de ténacité et d’envie de se battre et de continuer à vivre. Outre une nouvelle vie sentimentale, André s’est mis à fréquenter des salles de danse et des guinguettes. Danseur improvisé octogénaire, il sortait plusieurs fois par semaine pour sa nouvelle passion. Il marchait beaucoup, souvent seul, dans les rues de Thiers ou à Saint Rémy, autour du plan d’eau, ramassant de vieux élastiques au sol qu’il mettait dans sa poche… Partager un repas avec lui reste, pour tous ceux qui l’ont vécu, un moment à part, tant son appétit légendaire était impressionnant ! Le tout, bien évidemment, en gardant sa silhouette fine et élancée. Il m’invitait quelque fois à partager son repas à la maison des associations anciennement Francisque Fay.

Certaines cartes furent très difficiles à mettre en forme du fait de la grande quantité d’informations qui les constituaient. Le format standard A4 sur lequel nous travaillions ne facilitait pas la réalisation de ces dessins surtout que les originaux faits sur des grandes plaques de carton dépassaient le mètre carré. Mais globalement, et avec le recul, ce fut une réussite car toutes les cartes sont lisibles.

27 cartes accompagnées de leurs commentaires furent réalisées entre 2001 et 2012. Un travail considérable d’environ 150 pages réalisé en pur bénévolat par deux personnes distantes de plusieurs centaines de kilomètres mais habitées par la même énergie. André était fier du rendu de son travail à l’aube de ses 90 ans. Plusieurs exemplaires furent imprimés et reliés qu’il put distribuer à ses proches ou aux instances officielles (musée, mairie…). La publication d’un tel ouvrage nous semblait difficile tant le coût de l’impression couleur paraissait élevé pour un public incertain. Cet ouvrage, bien que remarquable, n’en reste pas moins une affaire de passionnés et d’experts car son contenu est précis, détaillé et parfois hermétique. André répétait sans cesse à l’oral comme à l’écrit que ce travail était le fruit de quatre générations de chercheurs bénévoles (H Soanen, A Kristos, J-L Kristos et L Mosnier). On retrouve cette mention en bas de chaque carte, c’était sa volonté. J’ai essayé de le convaincre de ne le mettre qu’une fois, il ne voulait pas… Qu’il était têtu !

André acheva la dernière carte n°27 en 2011. Le poids des années se faisant ressentir, il m’avouait sa difficulté à se concentrer sur ce travail fastidieux. Il devait sans cesse noter ses pensées, réflexions et actions pour ne pas les oublier. Je ressentis pour la première fois depuis notre première rencontre un signe de fléchissement chez André qui avait tout de même 89 ans. Mais il ne les faisait pas, continuant de vivre de façon totalement indépendante et autonome dans son petit appartement de la rue des Docteurs Dumas qu’il occupait depuis 4 ou 5 ans suite au déménagement de celui de la rue de la Coutellerie entré en rénovation par son propriétaire. Nous avons continué à nous voir régulièrement, à se téléphoner aussi pour avoir des nouvelles et discuter de l’histoire de Thiers et autres sujets.... Son « Atlas de Thiers à travers l’histoire » était achevé et c’était déjà une belle prouesse, quand on sait que nous avions entrepris ce projet alors qu’André avait franchi les 80 ans. Je me souviens de tous ces moments passés ensemble dans ce petit appartement modeste à revoir et corriger ce travail de chercheurs et d’érudits. Il tournait les pages ou les feuilles avec une gomme, seule personne que je connaissais faire ceci... Je ne me rappelle pas la dernière fois que je l’ai vu…


André Kristos, Jean Depis et Emile Fradin lors d’une visite du musée de Glozel en 2002 (Photo L Mosnier - 2002


André Kristos (2002)


Couverture de l’Atlas de Thiers à travers d’Histoire d’André Kristos.

Couverture de l’Atlas de Thiers à travers d’Histoire d’André Kristos.


Atlas de Thiers : cartes n°1 et n°2


Atlas de Thiers : cartes n°3 et n°7


Atlas de Thiers : cartes n°8 et n°11


Atlas de Thiers : cartes n°12 et n°27

Je sais qu’il pensait à son « après », dans le sens où il souhaitait que tout le travail qu’il avait réalisé avec son ami Henri Soanen, son fils Jean-Luc et également moi-même, qu’il intégrait dans cette même lignée de chercheurs bénévoles, soit en lieu sûr, bien archivé et au bon endroit… Le côté informatique avec la numérisation des données, même s’il ne le comprenait pas, ni le maitrisait, le rassurait pour la pérennité et les prochains chercheurs qui s’intéresseraient à l’histoire locale du pays thiernois. André l’avait bien intégré et ma présence à ses côtés en était la meilleure preuve pour lui. Quant à son nom, il n’avait pas de désir particulier qu’il passe à la postérité… André n’était pas dupe, il avait vu à tel point celui d’Henri Soanen, travailleur de l’ombre, avait rapidement disparu des références des chercheurs locaux, bien moins voyant que le brillantissime Alexandre Bigay (1881-1968). Il avait tout de même réussi de son vivant à faire porter le nom d’Henri Soanen à une salle des archives municipales. Le temps écrase tout… Il aurait aimé que la passerelle en bois posée sur des piles de meule que les bénévoles de son association du Pays Thiernois et son Histoire avaient construite au Bout du Monde soit baptisée officiellement par la municipalité « la passerelle des Piocheurs ». Il ne souhaitait pas forcément y voir son nom, André était collectif et pas individuel.

Je me souviens qu’il souhaitait être incinéré, mélangé avec les cendres de sa femme Andrée et être dispersé dans les Margerides, dans les deux lieux qu’il préférait le plus au monde : la vallée des Rouets et le sentier des Margerides. Aujourd’hui, je ne sais pas si son vœu a été exaucé… Cette pensée me hante souvent lorsque je suis sur le sentier, à la pierre du Diable, au pas de la Vierge ou aux Millières sur les traces du passé gallo-romain perdu de Thigernum. Lui et moi étions athées mais cela ne m’empêche pas aujourd’hui de ressentir ce lien intemporel et immatériel.

Il m’a toujours vouvoyé depuis le début, chose étonnante car j’aurai pu être son petit-fils. Je n’ai jamais osé lui demander de me tutoyer. Il était d’une autre génération, le vouvoiement n’était pas de la distance mais du simple respect. Etrange…

Notre projet commun étant achevé, nos rencontres en 2012 ne furent qu’amicales, le retrouver à Thiers était pour moi toujours un plaisir, une sorte de lien fort entre ma vie familiale et professionnelle éloignée en Alsace et mon retour aux sources dans la ville qui m’a vu naitre et grandir. Tout s’arrêta en 2013… En début d’année, je tentai plusieurs fois de le joindre par téléphone en vain, la tonalité restant bloquée sans aucun décrochage de combiné… Je n’y portais pas plus d’attention en me disant que je le rappellerais dans quelques jours… semaines. Puis Michel m’appela pour me dire qu’André était hospitalisé à Thiers depuis quelque temps pour des problèmes de santé, des douleurs qui l’empêchaient de se déplacer. Bien qu’inquiet, je pensais néanmoins qu’il n’y ferait qu’un petit séjour avant de revenir chez lui. Puis, plus tard, un autre coup de fil de Michel m’annonça son décès en juillet 2013, il avait 91 ans.


André Kristos devant la passerelle du Bout du Monde lors d’une randonnée ensemble en 2001. Il voulait laisser cette image à la postérité : lui devant un des symboles de leurs actions dans la vallée des Rouets et les Margerides. (Photo L Mosnier - 2001)


La passerelle réalisée par les bénévoles du Pays Thiernois et son Histoire (mars 2006). Elle se situe au Bout du Monde et marque le début de la vallée des Rouets. (Photo A Damaggio - 2006)


La passerelle en 2022 a fait l’objet d’une réfection complète de son tablier et de ses garde-corps. André Kristos souhaitait de son vivant que ce pont situé au "Bout du Monde" soit baptisé la "passerelle des piocheurs" en hommage aux bénévoles qui ont redécouvert, par leur travail, la vallée des rouets et le sentier des Margerides. (Photo L Mosnier- 2022)


La passerelle réalisée par les bénévoles du Pays Thiernois et son Histoire (mars 2006) avec les meules servant d’escalier d’accès. (Photo A Damaggio - 2006)



De son vivant, André Kristos avait réussi à faire nommer une salle des archives municipales en hommage à son mentor et ami Henri Soanen. (Photo A Damaggio - 2006).


Extrait de la gazette du 5 juillet 2007 indiquant que la salle des archives prend le nom Henri Soanen. André annotait les divers articles de ses commentaires et remarques qu’il me transmettait par la suite...


La pierre du Diable sur le bord du sentier des Margerides. Ce sentier pittoresque et antique a été réouvert dans les années 80 par l’association du Pays Thiernois et son Histoire. Avant ceci, son abandon le rendait invisible et impraticable. (Photo L Mosnier- 2021)


La Durolle dans la vallée des Rouets. L’esprit bienfaisant d’André Kristos hante désormais ces lieux qu’il a tant aimés... (Photo L Mosnier- 2022)


C’est grâce à l’engagement d’André Kristos et des bénévoles qui l’ont suivi que la vallée des Rouets a été sortie du néant. Sans lui, tout serait envahi et abandonné… (Photo L Mosnier- 2022)


Hommage à André Kristos dans le bulletin municipal de 2013.

Même si la raison veut que ce soit un bel âge pour partir, je ne m’y étais pas vraiment préparé. Ce fut un grand vide qui me paralysa l’esprit durant un certain temps. Inconsciemment, je le considérais presque immortel, sorte de surhomme invincible, monument thiernois… Il m’a fallu une bonne demi-année pour pouvoir accepter sa mort et surtout pouvoir écrire sur lui de façon objective et neutre, ce que je fis sur notre site internet Escotal en consacrant une page aux historiens thiernois : André Kristos, Henri Soanen et Alexandre Bigay. Rassembler et réunir ces trois historiens locaux sur une page internet était une sorte d’hommage à leur travail, même si André trouvait Alexandre Bigay un peu trop voyant et parfois manquant de rigueur par rapport à son ami Soanen, il reconnaissait son talent de vulgarisateur et de conteur d’histoires et de l’Histoire.

Avec le temps, je me rends compte à tel point il a réussi à transmettre son savoir et ses connaissances. Il n’avait pas la science infuse, ni fait des études poussées (un certificat d’études), mais avait appris sur le tas, par la recherche et la transmission des écrits de son ami et mentor Henri Soanen. Il parlait toujours de ce relais, de cette transmission, de cette continuité dans les recherches et le savoir. C’est aussi ça le paradoxe du temps… plus on s’éloigne des périodes de l’histoire et mieux on les connait de par la science, les avancées, les nouvelles techniques, l’archéologie… André a écrit la quasi-totalité de ce qu’il savait ou qu’on lui avait transmis à travers les brochures du Pays Thiernois et son Histoire mais également avec celles réalisées avec Escotal notamment son « Atlas de Thiers à travers l’Histoire » non encore publié. Il a laissé ses notes, cahiers d’école, cartes faites à la main, diapositives… soit l’ensemble de ses archives Soanen-Kristos au musée de la Coutellerie.

Mais au-delà des écrits et données historiques, il m’a personnellement appris à publier coûte que coûte, à oser, à écrire ce que l’on aimerait lire, le tout avec son cœur et son envie, de ne pas hésiter à braver le terrain, aussi difficile qu’il soit. Et surtout à partager, à donner, à diffuser l’information plutôt que de la garder pour soi. Enfin, ne jamais juger un individu sur son aspect, son bagage, son origine… mais accepter l’aide de tous ceux qui sont partants pour vous suivre dans un même objectif commun, uniquement guidés par une passion commune, celle de chercher les traces de notre passé, pour mieux comprendre notre présent et inventer notre avenir.

Ce fut un privilège de l’accompagner et une fierté du travail accompli ensemble. Je ne me suis pas rendu compte qu’il m’avait petit à petit passé le relais que son ami Henri Soanen lui avait transmis… Il m’a fallu du temps et du recul pour le comprendre.

André Kristos était mon passeur de mémoire.


André Kristos devant le perron du château du Pirou le 23 octobre 2005 (Photo L Mosnier – 2005)

Publications André Kristos


Brochures le Pays Thiernois et son Histoire n°1 (1983) à n°22 (1997)


- L’eau à Thiers - Plan hydrologique de la ville de Thiers (Escotal 2003)
- Les industries sur la Durolle vers 1500 (Escotal 2010)
- Atlas de Thiers à travers l’Histoire (réalisé de 2002 à 2012) : 27 cartes (environ 150 pages / non publié)


Article La Montagne 6 aout 1998


Thiers Info décembre 2001


Article La Montagne 9 janvier 2002


Article La Montagne 16 mai 2003


Article La Gazette 14 août 2003


Article La Gazette 14 aout 2003

Article La Montagne 4 juillet 2008


Article La Montagne juillet 2010


Bulletin municipal septembre 2010


Publié à compte d’auteur - Laurent Mosnier - laurent.mosnier@outlook.fr