Être un hêtre
Un petit avant goût du livre « Être un hêtre », au format de 22cm x 22cm, 192 pages et 174 photographies.
Faisant suite au "Paysan magnifique" et à "L’arbre sur la terre", nous avons eu le projet d’un autre livre photographique.
Il s’agit d’un nouvel arbre paysan.
Cette fois nous sommes allés un petit peu plus loin, dans le Cantal pour dénicher cet oiseau rare, cet "arbre du pré de l’arbre" si cher à Marie-Hélène Lafon ; le hêtre Fagus sylvatica.
Nous étions souvent absents, certaines, certains se demandaient ce que nous tramions.
Nous tramions, nous tissions, nous filions sans trop savoir ce que donnerait la pelote.
Que ce soit à vélo, à pied, en train ou en oiseau, tous les moyens furent bons afin de rencontrer l’arbre et son voisinage.
Maintenant " Être un hêtre " va prendre son envol, il sera bientôt chez l’imprimeur.
C’est grâce à l’aide et aux conseils avisés d’ami(e)s, que ce projet va devenir réalité.
Son format sera de 22cm X 22cm pour 192 pages et 174 photographies couleur de l’arbre et la vallée de la Santoire où il naquit quelques deux cent ans plus tôt.
Les textes sont de Marie-Hélène Lafon et de Mariette Mercier, la préface de Marie-Hélène Lafon.
Son impression se fera dans la Loire à 60 km de chez nous.
Sa couverture sera reliée et les cahiers intérieurs cousus.
Vous pouvez voir quelques exemples de photos ainsi que des extraits de textes.
Nous le proposons en souscription jusqu’au 4 août 2025.
En référence à la nuit de l’abolition des privilèges, il y a 236 ans déjà.
Jusqu’au 4 août nous le proposons au prix (vilège) de 25€ tout rond.
Pour une expédition nous demandons 10€ de frais de port, soit un total de 35€.
Le règlement est à l’ancienne, par chèque à l’ordre de Alain Benoit, ou en espèces.
Son prix " librairie indépendante" sera de 28 €
Son arrivée sur terre est prévue vendredi 22 août, pendant le 15ème festival des insectes, en compagnie de Marie-Hélène Lafon, date à partir de laquelle "Être un hêtre" sera disponible.
En espérant que notre nouveau projet vous intéresse, un peu, beaucoup, passionnément, nous vous souhaitons de beaux jours ensoleillés avec un peu de pluie de temps en temps.
Extrait de la préface de Marie-Hélène Lafon
« Le monde commence avec la vallée, cette vallée, celle de la Santoire, mais il est vaste et fourmille aux entours, comme le dit l’école et comme le montre la télévision ; déjà, à dix ans, je sais, je sens la vallée à la fois infime et inépuisable ; et l’arbre est son épicentre. Adossée à son tronc, j’embrasse du regard les chemins connus, le damier des prés de fauche et des parcelles pâturées, et la hardiesse du viaduc qui enjambe la rivière, ses eaux moirées, ses truites vivaces, son échine de pierres grises. »
Extrait de l’introduction d’Alain Benoit à la Guillaume
« C’est ainsi qu’aujourd’hui, bien ancré, bien enraciné, ce fayard est toujours en vie, même s’il a plutôt une drôle de tête, si je puis dire, un drôle de bouquet-houppier, du fait de ses quelques branches manquantes.
Mais avec ses 411 centimètres de circonférence, sa quinzaine de mètres de hauteur et tout déséquilibré qu’il soit, il a un certain charme ce hêtre tordu, cet arbre paysan. »
Extrait du texte de Mariette Mercier
« C’est lui qui nous entraîne, nous montre le chemin, nous incite à entreprendre le voyage.
Il reste, lui, bien ancré en ses terres.
On suit le bruissement proche de la Santoire, on en dévide le fil argenté à contre-courant, à rebrousse-poil on en remonte le temps, jusqu’à en débusquer la source. »
Mariette Mercier et Alain Benoit à la Guillaume
La cité de l’abeille - La casa dard d’art
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