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Le Creux de l’Enfer et l’usine du May

RETOUR EN ENFER : réouverture de l’usine du Creux de l’Enfer
Vernissage de l’exposition IN VIVO
Inauguration des passerelles de George Trakas restaurées
Vendredi 27 juin, à partir de 18 h.

Du 28 juin 2025 au 8 mars 2026

IN VIVO : UNE EXPOSITION INAUGURALE POUR CÉLÉBRER LA RÉOUVERTURE
Une scénographie pour raviver l’âme des lieux.

Alors que la figure diabolique de la façade qui ornait l’usine du Creux de l’Enfer réapparaît à la suite des travaux de restauration, l’exposition IN VIVO célèbre la réouverture de ce bâtiment emblématique avec sa façade iconique fraîchement restaurée, en renversant symboliquement la connotation mortifère associée à l’histoire des lieux.
Cette exposition collective met à l’honneur les mémoires vives à travers une déambulation sensible au fil des œuvres connectées les unes aux autres dans les différents espaces reconfigurés par un parcours de visite inédit. Cette trame se veut la métaphore d’une ligne de vie qui innerve l’exposition par un dialogue fécond entre des œuvres d’artistes de différentes générations. Elle permet de raviver quelques expériences marquantes du passé mises à la lumière des questionnements qui traversent les expressions artistiques d’aujourd’hui.
Ainsi, Mona Hatoum, Ann Veronica Janssens, Roman Signer, Hubert Duprat et George Trakas, figures majeures de la scène artistique internationale, qui ont marqué les imaginaires par leurs créations exceptionnelles, nous font la joie de revenir sur leurs pas pour réactiver une œuvre historique et emblématique ou présenter de nouvelles pièces.
En partenariat avec ¡Viva Villa !, les artistes Ismaïl Bahri, Hicham Berrada, Hélène Bertin, Stéphanie Mansy, Myriam Mihindou, Anna Solal et le duo Pétrel/Roumagnac proposent des oeuvres trouvant une résonance particulière avec le site du Creux de l’Enfer à la suite de leurs recherches effectuées lors de leurs résidences internationales (Casa de Velázquez à Madrid ; Villa Albertine aux États-Unis ; Villa Kujoyama à Kyoto et Villa Médicis à Rome).
Enfin, les artistes Sabine Mirlesse, Jean-Baptiste Perret et Max Fouchy, qui ont bénéficié d’un temps de création en résidence sur le territoire, présentent des œuvres révélant l’alliance des savoirs techniques, artisanaux et ruraux du bassin thiernois ou les richesses du patrimoine culturel immatériel du Livradois-Forez.
En 2025, IN VIVO met en lumière les forces vives du centre d’art – lieu d’engagement et de réinvention permanente – qui anime ce secteur de la vallée des usines depuis maintenant quarante ans.

EX SITU : L’ART S’INVITE EN EXTÉRIEUR

Un parcours artistique au bord de l’eau.

Lieu emblématique chargé d’histoire et de légendes où dominent encore le bruit des marteaux-pilons et le rugissement des flammes, le Creux de l’Enfer se trouve dans la vallée des usines, alimentée par la Durolle. Utilisée pour sa force hydraulique, cette rivière actionnait autrefois les machines et reliait ainsi une à une les usines de la vallée comme celles du Creux de l’Enfer et du May. Bien qu’elle fût depuis toujours un élément de liaison entre ces deux bâtiments, l’eau avait depuis longtemps perdu son attrait, ne restant plus qu’une force à canaliser.
Il a fallu attendre 1985 pour qu’elle revienne au centre de l’attention et de l’expérience du visiteur grâce à l’œuvre édifiée par l’artiste canadien George Trakas. Ce parcours de cinquante mètres de passerelles métalliques situées en contrebas des murs de soutènement de la route et des usines invite à découvrir ce milieu aquatique méconnu. Suggérant une promenade le long de ce trait d’union naturel et impétueux, il se prolonge d’une enjambée au-dessus de la cascade bouillonnante de la Durolle, par le Pont de l’Épée, installé en 1988.
Dans une nuée d’embruns, ce passage étroit réserve une expérience sensorielle unique. L’œuvre inaugurait alors une longue série d’interventions artistiques in situ, au sein des usines et au cœur de ce site naturel puissant.
En 2019, alors que l’œuvre souffrait des dommages du temps et qu’elle n’était plus praticable, une grande campagne de restauration a permis de l’inscrire au sein du nouveau projet d’agrandissement du Creux de l’Enfer. En 2025, pas moins de quarante ans après leur édification, le parcours de passerelles et le Pont de l’Épée retrouvent leur lustre et se doublent d’un second lien réunissant les usines du Creux de l’Enfer et du May.
En parallèle, une nouvelle sculpture pérenne de Caroline Mesquita prend place sur le toit-terrasse de l’usine du Creux de l’Enfer, tandis que l’artiste Vladimir Skoda investit pour la première fois une usine abandonnée de la vallée, avec une installation optique. Ce renouveau artistique, couplé à la redécouverte des passerelles de George Trakas, est aussi l’occasion de remettre en avant des sculptures oubliées de Michelangelo Pistoletto, Yves Guérin, Olivier Agid et Eric Bécavin, implantées depuis les années 1980 au sein de la vallée des usines, aux abords du Creux de l’Enfer.

Conférence musicale avec l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne (AMTA), samedi 13 décembre 2025, de 15 h à 16 h 30

Conférence accompagnée de l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne (AMTA). Les 4 dimensions de la chanson traditionnelle en Auvergne par Eric Desgrugillers.
En lien avec l’œuvre de Myriam Mihindou produite en collaboration avec l’AMTA, Eric Desgrugillers propose une conférence musicale et interactive où il évoque les liens entre récit, parole et musique dans la pensée symbolique paysanne.
Quelle est l’histoire des musiques traditionnelles d’Auvergne ? Comment la chanson permet-elle de conserver un savoir ancien et profond ? Pourquoi cet art fait mouche à notre époque ? Que peut-il nous apporter aujourd’hui ?

Visites commentées des expositions, les premiers samedis du mois à 15 h :
entrée gratuite, en présentant un billet d’entrée fourni par l’accueil du Centre.
Réservation : 04.73.80.26.56 ou info@creuxdelenfer.fr

Visites en famille, les mercredis à 10 h 30, pendant les vacances scolaires :
Durée : 1 h 30. Tarif : 5 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, les adhérents et leurs enfants.
Réservation obligatoire : 04.73.80.26.56 ou info@creuxdelenfer.fr

L’adhésion est disponible à partir de 20€ et est valable durant toute l’année civile.

Le Creux de l’Enfer

En 2019, Le Creux de l’Enfer a été labellisé par le Ministère de la culture "Centre d’art contemporain d’intérêt national", qui marque la reconnaissance du travail effectué par la directrice Sophie Auger-Grappin depuis 2018, notamment par des projets ancrés dans le territoire.
En 2021, le centre d’art s’est agrandi, avec la gestion totale de l’Usine du May, et déploie son projet artistique et culturel dans un nouveau bâtiment jouxtant l’actuel site.
La mise à disposition de l’Usine du May par la Ville de Thiers permet au centre d’art d’accroître sa surface d’exposition et d’accueillir de nouveaux projets proposant différentes expériences de partage artistique en lien avec des acteurs du territoire.

Billetterie en ligne

Le Centre d’Art du Creux de l’enfer est ouvert du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.
Tarif plein : 5 € — Tarif réduit : 3 €
Parcours EX SITU.
Accès libre et gratuit.

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Le Creux de l’enfer - 83-85 Avenue Joseph Claussat, Vallée des Usines, 63300 Thiers, Tel 04 73 80 26 56 - info@creuxdelenfer.net


Voir en ligne : Le site Internet du Creux de l’Enfer