La panthère des neiges
Ciné-Parc, à 20 h 30 dans les salles des fêtes :
Samedi 19 février, St-Germain-l’Herm et Sauvessanges
Vendredi 25 février, St-Jean-des-Ollières et Vertolaye
Mercredi 2 mars, Vic-le-Comte (Halle du jeu de paume)
Vendredi 4 mars, St-Jean-d’Heurs et Félines
Mardi 8 mars, Tours-sur-Meymont
Documentaire de Marie Amiguet, Vincent Munier. 1h32 - 2021
Festival de Cannes 2021
Au coeur des hauts plateaux tibétains, le photographe Vincent Munier entraîne l’écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Il l’initie à l’art délicat de l’affût, à la lecture des traces et à la patience nécessaire pour entrevoir les bêtes. En parcourant les sommets habités par des présences invisibles, les deux hommes tissent un dialogue sur notre place parmi les êtres vivants et célèbrent la beauté du monde.
L’info en plus
La Panthère des neiges met en scène la rencontre entre le photographe
animalier Vincent Munier et l’écrivain Sylvain Tesson, dont l’œuvre est basée sur les nombreux voyages qu’il a effectués dans des conditions souvent extrêmes. Marie Amiguet, la réalisatrice (directrice de la photographie du film La vallée des loups de Jean-Michel Bertrand) raconte : « J’étais curieuse de découvrir quel feu d’artifice ce tête-à-tête allait provoquer entre, d’un côté, Vincent, un homme très sensible à la nature, obsédé par la beauté et effectivement taiseux, et de l’autre, cet écrivain très volubile qui dévore la vie par les deux bouts. J’aime filmer les gens passionnés, tenter de comprendre ce qui anime ces êtres humains d’exception. » Munier connaissait les récits d’aventure de Tesson, en particulier Sur les chemins noirs : « On y sentait une fibre écologique en filigrane. Naturellement, je l’ai invité pour clôturer mes aventures par un livre avec ses textes, et ce film. Comme souvent, j’ai à cœur de lancer des passerelles : transmettre l’émerveillement, suivre le rythme lent de la nature dont on s’imprègne complètement au fil des heures et des observations. Il s’agissait donc de filmer l’échange entre lui et moi autour d’un même rêve, tout en utilisant les images animalières accumulées lors de mes précédentes aventures là-haut ».
Le film a été tourné dans l’Est du Tibet, sur des plateaux situés en moyenne à 4 500 m d’altitude avec des sommets à 6 000 m à des températures moyennes de – 18°C. L’équipe, composée de Sylvain Tesson, Vincent Munier, Marie Amiguet et l’assistant-réalisateur Léo- Pol Jacquot, a effectué deux séjours de trois semaines sur place.