Le train d’hier et de demain

Au début, on l’appelait le cheval de fer, puis le chemin de fer. Le train a toujours su évoquer cette singulière poésie du voyage. Il permit aussi de développer les territoires, d’ouvrir les esprits, de rendre l’ailleurs beaucoup plus proche. Si proche parfois. Dans notre pays, le train, par ses ouvrages d’art, ses voies a profondément transformé le paysage, il n’y a qu’à voir les anciennes cartes d’école et ces lignes dessinées comme un système sanguin irrigant toutes les terres. Le train c’était la vie. Du nord au sud, d’Est en Ouest, tarifé au kilomètre, le train passait – presque- partout. Aujourd’hui il s’arrête plus rarement et l’on ne compte plus le nombre de passages à niveaux, de gares vendues aux enchères, de lignes abandonnées, d’ouvrage splendides délaissés. Oubliés la sueur et le sang de ceux qui les avaient construits. Dans la majorité des gares, le train n’en cache plus un autre. Sauf qu’aujourd’hui, on commence à réaliser que ce moyen de locomotion collectif et de transport de marchandises aussi, était une des solutions pour éviter la catastrophe qui nous pend au nez avec le réchauffement climatique. Loin d’être ringard, le train a un réel avenir … encore faut-il le reconnaître ! C’est ce que s’efforce de faire, dans notre région des élus, des citoyens qui se battent pour convaincre les pouvoirs publics de rouvrir la ligne Thiers-Boën. Comme ils ont raison car le train a un réel avenir tout comme il est le fruit d’une bien belle histoire. Cette histoire, Patrick Aujard et la WebTV du Livradois-Forez ont décidé de la raconter. Et c’est passionnant. C’est à voir et à relayer parce que le travail de Patrick Aujard, au-delà de son intérêt historique, est un élément fondamental pour convaincre les sceptiques qui sont encore nombreux.

Tout y est : le passé et en filigrane, le futur. Regardez ce que l’on peut faire avec le train, c’était hier et ce peut être demain.

Jean-Luc Gironde

Chapitre 1
Fragments d’histoire de la ligne Thiers Boën Saint Étienne.
Premier volet d’une série de petits films autour de cette ligne de vie : l’idée est de faire une série de films autour du train de la ligne Thiers-Boën-Montbrison-Saint Étienne.

En cherchant des éléments, Patrick Aujard s’est aperçu qu’il existait très peu de choses sur l’historique de la ville.
Jean-François Faye, qui est un auteur ayant travaillé sur l’histoire de la municipalité d’Arconsat, sur les colporteurs et sur l’histoire de la châtellenie de Cervières lui a communiqué quelques archives : notamment des avis d’expulsions de propriétaires, des plans, et quelques articles parus dans l’album de Thiers.
Patrick s’est alors mis à la recherche d’autres éléments d’histoire, difficiles à trouver, et a aussi effectué une recherche iconographique, surtout dans le domaine des cartes postales parfois seule source disponible.

Avec les prochains films sur le sujet, vous découvrirez d’autres témoignages autour de l’histoire de la ligne Thiers Boën, quelques anecdotes, quelques petits clips plutôt amusants...

L’idée est de montrer que le train a été une grande source de vie pour le territoire et qu’il pourrait aussi à l’avenir redevenir un mode de transport nécessaire, vital et convivial .

Un collectif pour la réouverture de la ligne essaie de faire avancer auprès des politiques l’idée d’une réouverture de la ligne..

Plus d’infos :
 Le site internet LE TRAIN 634269 arrive bientôt en gare attention à la bordure du quai.
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