Accueil > Chroniques > Lecture

La sage-femme du roi

Adeline Laffitte. Hervé Dufhot
Delcourt (Mirages)
CNL Centre National du Livre
Scénario : Adeline Laffitte
Dessin : Hervé Duphot
Dépôt légal : mai 2023

Publié aux Éditions Delcourt

Au XVIIIème siècle, tandis que la mortalité infantile et maternelle décime les campagnes, à Paris, on se bat pour savoir qui, des sages-femmes ou des chirurgiens l’emporteront sur le « marché » des accouchements.


Au- delà de cette guerre des sexes aux aspects mercantiles, c’est l’avenir du pays qui est en jeu.

Une sage-femme, plus audacieuse et plus inventive que les autres, Angélique du Coudray, va tout faire pour tenter de mettre un terme à ces drames qui brisent les familles.

Au siècle des lumières, Angélique du Coudray, sage-femme à plus d’un titre, écrit un Abrégé de l’Art de l’accouchement et conçoit une « machine » aussi efficace qu’inattendue pour transmettre ses précieuses connaissances...

Angélique du Coudray a révolutionné l’enseignement de son Art. Jusqu’à cette époque, les morts en couche étaient monnaie courante. Afin de résoudre ce problème de santé publique, elle mit au point une méthode pédagogique innovante qui lui permit de former nombre de sages-femmes mais aussi des chirurgiens, aussi peu experts en obstétrique que les matrones, aux pratiques superstitieuses...

Sur le site des archives départementales du Puy-de-Dôme
MADAME DU COUDRAY, SAGE-FEMME ITINÉRANTE : MISE AU POINT BIOGRAPHIQUE

Si la vie privée de Madame du Coudray est marquée par de nombreuses zones d’ombre, sa vie publique, est beaucoup mieux connue. Angélique-Marguerite Le Boursier du Coudray naît à Clermont-Ferrand, vraisemblablement en 1712. Elle s’installe à Paris où elle suit une formation de sage-femme à l’Hôtel-Dieu (1737-1740). Elle demeure dans cette ville jusqu’en 1755. Son retour en Auvergne, à Thiers, la confronte à la dure réalité obstétricale des campagnes...

ll faut savoir qu’une grande partie de l’histoire (dans la bande dessinée) se passe effectivement à Thiers, mais aussi au château de la Chassaigne. Les Thiernois reconnaîtront facilement, au passage, la cheminée du grand salon, la galerie du premier étage, la façade du château, le portail d’entrée, la cour d’honneur, etc. Merci à notre ami Jean-Paul Gouttefangeas, propriétaire du Château de la Chassaigne, et chroniqueur du webzine, pour cette précision.