Atelier Graveline

L’atelier Graveline est, depuis 28 ans, spécialisé dans la création et la réédition de couteaux fermants à mécanismes et ornements complexes, issus du savoir-faire des maîtres couteliers des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Couteaux à secrets, à grimaces, à poudrer pour dames, couteaux d’amis, à pomme d’argent, échenilloirs... autant de noms, autant d’histoires, petites et grandes, que nous racontons au travers des pièces les plus rares et prestigieuses. Autant d’idées originales, de lignes, de détails dont nous nous sommes imprégnés et qui permettent aujourd’hui à l’atelier de proposer des créations qui ont autant vocation que celles d’hier à favoriser la rencontre, la curiosité, et à susciter des liens, de la convivialité et de l’amitié entre les hommes. Le caractère unique de la production de l’atelier nous a permis d’obtenir le titre "Un des Meilleurs ouvriers de France" et celui "d’Entreprise du Patrimoine vivant".

Pascal est originaire de la Bretagne, Isabelle des Pyrénées... Ils se sont rencontrés à Paris, où ils étaient journalistes.
En 1992, donnant de la réalité à leur rêve, ils quittent la capitale pour s’installer à Ris, et "se lancer" dans la coutellerie ; ils commencent, tous les deux, une formation de coutelier à Thiers.

En 1995, la Jeune Chambre Économique de Thiers leur décerne un prix. L’année suivante, ils deviennent membres des Grands Ateliers de France, obtiennent le prix du magazine américain Knives Illustrated, et présentent leurs réalisations à l’exposition "Mains et merveilles" au Couvent des Cordeliers à Paris.

Le titre "Un des Meilleurs Ouvriers de France en coutellerie" est décerné à Pascal, en 1997. En 1999, ils transfèrent leur activité de coutellerie à Moëlan-sur-Mer, dans le Finistère ; en 2001, participent à l’exposition "Objets précieux, objets curieux" chez le Baron et la Baronne Benjamin de Rothschild, à Prégny, en Suisse. Et les expositions se suivent... dans les lieux prestigieux et les salons de collectionneurs.

Mais qu’est-ce qui fait courir Isabelle et Pascal Graveline ? La coutellerie ancienne des XVIIIe et XIXe siècles, qui se caractérise par une grande poésie artistique. Les couteaux avaient pour nom : couteau à secret, à grimaces, à poudrer pour dame, échenilloir, couteau de bergère, d’amis, de voyage, de fumeur, couvert de voyage, écussonnoir… Autant de noms, autant d’histoires, petites et grandes, à raconter. Autant d’idées, de lignes, de détails dont ils se sont imprégnés et qui ont su déclencher l’étincelle créatrice. Les pièces qu’ils réalisent aujourd’hui ont autant vocation que celles d’hier à favoriser la rencontre, à susciter des liens entre nous et les autres. Ils les choisissent pour leur capacité à créer de l’échange, de la convivialité et de l’amitié entre les hommes, comme l’ont fait en leur temps leurs prestigieux prédécesseurs.

Chaque pièce de prestige réalisée à cette époque représente un mini conservatoire des arts et techniques de la coutellerie fine. Au-delà de la performance manuelle et artistique qu’elles suggèrent, surtout si l’on songe aux moyens rudimentaires dont on disposait à l’époque, elles sont pour eux les témoins de l’ingéniosité, du talent et de l’imagination exceptionnels des ouvriers d’alors. Essayer de réaliser de telles répliques impose, à chaque nouvelle tentative, de se confronter à des problèmes qui parfois dépassent le cadre des compétences du moment. C’est justement ce qui fait tout l’intérêt de leur travail, dont une bonne partie consiste à réacquérir des techniques anciennes très pointues et pour la plupart tombées en désuétude. Pour ce faire, les très rares ouvrages anciens consacrés à cette discipline leur sont indispensables, de même que l’aide extrêmement précieuse, qu’ils ont reçue auprès des conservateurs des musées de Thiers, de Nogent, de Langres, du Carnavalet et tout particulièrement du Louvre. L’artisan d’art qui se plonge dans le travail de ses prédécesseurs redevient un élève au regard d’enfant émerveillé devant la maîtrise et l’incroyable imagination de ces anciens maîtres. Leur seule faiblesse fut, et ceci est assez spécifique à la coutellerie d’art ancienne, de n’avoir pas su transmettre leurs belles trouvailles. Leurs œuvres, aujourd’hui préservées dans les musées nationaux et collections privées, sont devenues en quelque sorte nos maîtres par défaut que nous consultons à l’occasion de restaurations ou de prêts.

Il leur arrive également d’avoir recours à d’autres artisans (orfèvres, sculpteurs, graveurs, tabletiers…) afin de recouper des renseignements épars et clairsemés.
Ils viennent aussi de s’installer sur la toile, et vous présentent, au fur et à mesure de leurs réalisations, les photos des pièces uniques qu’ils réalisent. Une bibliothèque est en train de se construire...

Le site internet de la coutellerie

Atelier Graveline 38 rue Kerbrézillic - 29350 Moëlan-sur-Mer - Tel : 33 2 98 39 73 33 - atelier.graveline@wanadoo.fr.

Des couteaux d’une grande poésie artistique : couteaux à secret, à grimace, d’amis...