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Thiers de feu

DE FER ET DE FEU ; Vulcain revient sur Terre et c’est À THIERS

THIERS DE FEU
C’est quoi ? le 1er Festival des Arts du Feu.
C’est quand ? le samedi 2 novembre 2024, de midi à minuit. Entrée libre.
C’est où ? au bord de la Durolle, à La Croix de Fer.
C’est pourquoi ? pour mettre à l’honneur les arts du feu dans la ville de Thiers et assister à la réalisation collective de « l ’enfeuillement » d’un arbre entièrement métallique.
C’est par qui ? les forgerons de la Confrérie du Couteau LE THIERS® et leurs artistes et artisans invités.

« Par l’eau, par le fer et par le feu… » ainsi commence la formule rituelle des intronisations annuelles à la Confrérie du Couteau LE THIERS®.
Au bord de la Durolle, rivière emblématique de l’activité coutelière multiséculaire du bassin de Thiers, dans les anciennes forges de La Croix de Fer, venez vous ressourcer auprès des différents acteurs de la maîtrise du feu qui sauront attiser votre curiosité et illuminer vos regards.

Du forgeron au maréchal-ferrant, en passant par la fileuse de verre, la vitrailliste, le céramiste de raku, le fabricant de briquet à amadou… autant de passionnés des arts du feu qui sauront vous émerveiller et vous faire partager leur savoir-faire.

L’affiche de THIERS DE FEU est déjà la quintessence de ce que recherchent les organisateurs en vous invitant à l’événement.

Allumer, rallumer la flamme magique du feu primitif, passant des ténèbres à la lumière, c’est l’idée directrice de Marc JONDOT, le concepteur de l’affiche, qui en a soigneusement agencé la disposition, les motifs et les couleurs. On passe du rappel subtil, éthéré, des origines du feu, que toutes les mythologies ont célébré, avec l’évocation de silhouettes tutélaires, sombres ou bleutées, planant au-dessus de la Ville noire, au nom flamboyant de THIERS, puis on retrouve la couleur bleue de la flamme évanescente après transformation de la matière.

Alchimie concertée et consommée.

Marc JONDOT, le concepteur de l’affiche, est auteur et illustrateur de BD. ÀA son actif, 4 titres déjà :
- La rôtisserie de la Reine Pédauque
- L’île d’Om
- Jeanne de l’Amertume
- Les confessions d’un faucheur Publiées aux éditions MOSQUITO, à Grenoble, celles-là même qui ont le monopole des œuvres de Sergio TOPPI, auteur auquel la ville de Thiers a consacré une exposition, il y a quelques années. Marc JONDOT dédicacera ses BD, le 2 novembre, à La Croix de Fer, rue Joseph Claussat, à l’occasion du 1er THIERS DE FEU. Les BD de Marc JONDOT et de Sergio TOPPI sont disponibles à la librairie Trenslivre, à Thiers.
Andreaia Matos, à vous couper le souffle ! Andreia récupère du verre non recyclable – vaisselle, lustres, vases, plats- et ses mains le transforment en œuvres d’art. Par la magie de son talent et du feu de son chalumeau, bien sûr, elle métamorphose chaque pièce de verre en bagues, colliers, bracelets, autant de bijoux uniques , scintillants à qui elle souffle une seconde vie, empreinte de beauté et de poésie. Filer, souffler le verre, pour Andréia, c’est filer la métaphore du passé qu’évoque chacune des pièces travaillées, qui renait sous vos yeux et augure d’un avenir radieux empreint d’élégance et de poésie. De témoins silencieux et délaissés d’une histoire révolue, les bijoux d’Andréia cisèlent et réinventent une autre histoire possible, ils renouent le dialogue entre le temps et les éléments.

Je suis Andreia, créatrice de la marque Verre d’Art, et dans mon atelier, j’insuffle une magie nouvelle à des objets en verre considérés comme perdus. Mon travail, ancré dans une démarche écoresponsable, consiste à transformer du verre non recyclable — vaisselles, lustres, vases, plats, cristal, vitraux... — en créations uniques et féeriques. Sous l’effet de la flamme de mon chalumeau, chaque morceau de verre renaît, comme si un souffle enchanté leur offrait une nouvelle existence.

Verre d’Art, c’est bien plus que de la transformation ; c’est une histoire de métamorphose, où l’ordinaire devient extraordinaire, et où des objets se transforment en œuvres d’art. Dans mes mains, les éclats de verre voués à être jetés , deviennent des bijoux scintillants, des colliers magiques, des boucles d’oreilles lumineuses ou encore des accessoires envoûtants. Chaque pièce est façonnée avec soin, portant en elle les souvenirs de son passé tout en dévoilant un avenir radieux, fait d’élégance et de poésie.
Travailler le verre non recyclable, c’est comme dialoguer avec le temps et les éléments. Chaque fragment a une histoire, chaque éclat est une part d’un passé oublié que je réinvente à travers l’art du verre. Les morceaux de lustres, jadis suspendus dans de vastes salons, se transforment sous mes doigts en pendants enchanteurs ; les vitraux colorés, témoins silencieux de leurs époques, renaissent en bijoux qui capturent la lumière comme des éclats d’arc-en-ciel.
Mais derrière cette féerie visuelle se cache un engagement fort : offrir une seconde vie à ces matériaux que l’on considère, à tort, comme inutilisables. Le verre non recyclable, souvent voué à l’abandon, devient une matière précieuse entre mes mains, capable de transmettre une émotion, une histoire, et une vision plus respectueuse de notre environnement.
Mon atelier est un lieu où l’imaginaire se mêle au savoir-faire traditionnel, où chaque création, née du feu et du verre, est empreinte d’une touche de magie. Chaque bijou et chaque accessoire devient le gardien d’une lumière éternelle, façonnée dans le respect de la matière et de la planète.
Vous pouvez découvrir l’intégralité de mes créations, toutes uniques et façonnées avec passion, sur mon site verredart.fr. Entrez dans l’univers féerique de Verre d’Art, où chaque pièce raconte une histoire et où l’ancien se réinvente avec grâce et enchantement. Que vous portiez l’une de mes créations ou que vous la contempliez, vous plongez dans un monde où la beauté réside dans la transformation, la lumière et l’inattendu.

Romain d’hier et d’aujourd’hui

Au sein de la Troupe Médiévale Fantastique ‘l’Imperium Noir », fondée par Romain, alias Athanis Ras Althueban, cet autodidacte a installé sa forge à Chalmazel, dans la Loire. Il fabrique essentiellement couteaux et objets médiévaux mais pas seulement. Avec L’Imperium Noir, il se déplace pour des démonstrations devant le public, travaillant également des aciers simples, le cuir et le bois. Son adage : « J’aime mieux forger mon âme que la meubler aux temps d’éther ».

Bring me the Butter ou les 7 mercenaires de la musique rock pop

Cindy, Bertrand, Loïc, Mathieu, Maxime, Pierre-Alexis, Valentin, 7 mercenaires, mais pas avec des flingues ; leurs armes ? la musique, la bonne humeur, le partage. Leur terrain de chasse ou plutôt leur terrain de jeu ? La montagne thiernoise et plus si affinités.

Les 7 compères chanteurs et musiciens enflammeront Thiers de Feu, le 2 novembre, à La Croix de Fer, à partir de 20 h 30, avec leur musique rock festif.
Leur concert clôturera la journée d’enfer, après les démonstrations de forge, qui débuteront à midi « tapant » et l’animation de fin d’après-midi de Willy Blix, une autre façon de faire résonner instruments hybrides et performance technique inventive et singulière.

Couleurs de feu pour les vitraux de Laetitia

L’artiste cantalienne Laetitia Bastien partagera son savoir-faire, le 2 novembre 2024, à la Croix de Fer en réalisant en public un vitrail dans le respect de techniques traditionnelles acquises au cours de plusieurs années d’expérience. Installée à Badailhac, depuis 2001, elle s’adresse aux particuliers et aux collectivités dans le cadre de créations et/ou restaurations de mosaïques et de vitraux (petits patrimoines, patrimoines classés MH, états des lieux, expertises …) ainsi que de la formation (stages, formations professionnelles).

Willy Blix : du bruit, de la fureur, de la féérie visuelle et sonore

Willy Blix est habité par les performances sonores et esthétiques de ses compositions, combinant plusieurs technologies : mécanismes, motorisation, électronique, dont il maîtrise la conception, le maniement pour produire. sons et images oniriques, tout en respectant l’espace et en s’alliant la complicité du public. Lors de ses performances, il offre à voir, à entendre, à ressentir son univers de jeu, à partager ses références poetico-philosophiques. Le Japon l’inspire tout particulièrement. Le 2 novembre 2024, à La Croix de Fer, il exposera « Tsuru », sculpture en métal de 2,50 m d’une grue japonaise, en sus de son spectacle de 30 minutes « Electro-Aimant » ; on aime d’avance !

La restauration, sur place, sera assurée par DGDH.