La vieille qui voulait tuer le bon dieu
Par Nadine Monfils.
Le titre à lui seul préfigure d’emblée la loufoquerie de ce petit opus glané dans une boite à livres ; un titre qui incite à l’emprunter, s’en régaler et le redéposer pour partager le plaisir de lire, sans modération, La vieille qui voulait tuer le bon dieu .
On pourrait croire à un énième polar de Dan Antonio… que nenni ! Même si elle vit à Paris, Nadine Monfils est…belge, née en 1951, soit 30 ans après San Antonio mais la filiation est là, l’humour belge en bonus ! Et les clins d’œil à la belgitude en super bonus !
Y’a un truc qui tourne pas rond dans la cafetière fêlée de Mémé Cornemuse. Rescapée d’un séjour chez les flics, la vieille a déniché un boulot de concierge dans un immeuble de péquenots. Pas pour descendre les poubelles, tu penses, mais pour préparer discrètement le casse de la bijouterie du coin. L’assassinat du mari de la voisine – Ginette, fan de Lady Di – risque de compliquer les choses. D’autant que le crime n’est pas ordinaire : on retrouve le zizi de Marcel au frigo, planté dans un camembert. Tu parles d’une planque !
Pocket BEFOND 2013 (mais sans une ride ! que du rire !).