La nuit sous le pont de pierre

Et voilà que Praque me revient ! Le pont, le quartier juif et son incroyable cimetière... Il y a 40 ans, un matin, j’écoutais à la radio Jacques Attali parler d’un auteur, Léo Perutz, né à Prague, et dont les romans étaient une merveille.

Alors j’ai acheté "La nuit sous le pont de pierre". Qui m’a bouleversé. C’était de la poésie pure, cette histoire d’un rosier et d’un romarin plantés côte à côte, pour abriter, la nuit, les âmes de deux amants qui ne pouvaient se retrouver que dans le rêve.

Ce texte me suit depuis toujours.

J’espère que vous en tirerez autant de plaisir que j’ai pu en éprouver en découvrant ce texte plein de mélancolie, d’amour, et si bien écrit.

Jean-Luc Gironde

Roman des amours irréelles, roman d’une ville disparue, roman d’une société enchanteresse : dans La nuit sous le pont de pierre, Leo Perutz ressuscite, avec une maestria digne des kabbalistes qu’il met en scène, la Prague duXXIIème siècle. Quatorze tableaux pour peindre les amours merveilleuses de la belle Esther et de l’Empereur, et pour magnifier un monde extravagant, empli de bouffons, d’astrologues, d’alchimistes et de courtisans fébriles, où s’entrelacent les passions.

Crédit photo du Pont de Prague : Jean-Luc Gironde.