La frérie de Saint-Éloy
A lire précédemment : La coutellerie thiernoise de 1500 à 1800 : Règles et statuts de la Jurande des maîtres couteliers chapitre II
CHAPITRE III
La Frérie de Saint-Éloy
I
Sint Aly de las Gogas ! Sint Aly de las Moufa ! Saint Eloy des Boudins ! Saint Eloy des Fraises ! ainsi les appelaient nos pères dans leur patois pittoresque et poétique... en partie : ainsi les appelons-nous encore aujourd’hui. Messieurs du Chapitre les nommaient Saint-Eloy d’hiver et Saint-Eloy d’été.
Ce n’est pas à dire que de tout temps et ancienneté nos maîtres couteliers se soient mis en fête deux fois l’an. En 1582, au moment où notre histoire commence, la confrérie de Saint-Eloy était établie dans l’église de Saint-Jean-du-Passet ; les statuts de la jurande nous l’apprennent, ainsi que plusieurs testaments de maîtres couteliers contenant legs pieux au profit de la confrérie. Mais il nous est aussi difficile de constater son origine que de constater celle de notre coutellerie. Point d’acte qui nous permette d’assigner une date certaine à cette institution qui dut naîtra en même temps que la communauté. Nous ignorerions encore quelle était la forme de la bannière, sous laquelle nos maîtres et confrères se groupaient fièrement dans leurs processions particulières et aux processions générales de la ville, si nous n’avions trouvé un acte notarié du 26 juin 1695 portant nomination de Jurés visiteurs et remise, par ceux qui sortent de charge à leurs successeurs, de certains objets, parmi lesquels nous voyons figurer : « une enseigne de taffetas blanc avec une croix au milieu de toile rouge ayant des deux costés l’image de saint Eloy, gamye autour de franges de soye rouge et blanche, ganye de son baston avec une fleur de lys au bout. »
Si nous n’avons pu jusqu’à ce jour découvrir l’acte do fondation de la Saint-Eloy d’été dans l’église de Saint-Genès, nous avons été plus heureux pour la Saint-Eloy d’hiver. Nous savons par la teneur de deux actes reçus Girauld jeune, que cette fête fut fondée en l’année 1691. Dans le premier, du 10 mai, Antoine Ramey et Annet Vachias, visiteurs, exposent aux maîtres assemblés : « Que par ordre de Sa Majesté (et toujours pour subvenir aux besoins de l’Etat), ils ont été obligés de donner le dénombrement de l’argenterie appartenant à la confrérie de Saint-Eloy leur patron, ensuitte de quoyils ont reçu un mandement de la part de MM. les vicaires généraux de l’église cathédrale de Clermont, le siège épiscopal vacant, par lequel il est enjoint auxdits remonstrans de porter ou envoyer incessamment quatre chandelliers et deux burettes d’argent appartenants à ladite confrérie au bureau de la monnoye de la ville de Riom, pour après ladite argenterie pesée être payé le montant d’icelle suivant et conformément au prix ordonné par Sa Majesté : pour à quoy satisfaire sieurs Antoine Maubert et Michel Delolle, deux des autres dits visiteurs, se sont portés en lad. ville de Riom pour y recevoir le prix qui en proviendra. » Or il convient de savoir quel emploi on fera de cette somme.
L’assemblée est d’avis : « Que l’argent qui proviendra sera mis es-mains de MM. du Chapitre pour cellébrer annuellement l’office de saint Eloy le 1er jour de décembre, à l’instar de celuy fondé par leurs devanciers le lendemain Je S. Jean-Baptiste du mois de juin, avec les même solennités que l’on a accoutumé de faire aux offices des mestiers pour lesquels on donne 15 livres ; de plus sera fondé une messe de requiem à haute voix le lendemain dud. 1er décembre avec les solennités accoutumées aux offices de 5 livres. » Le capital de cette fondation devant être de 400 livres, si l’argent que l’on recevra de la monnaie de Riom ne suffit point, le corps paiera le surplus.
Le second acte est du lendemain 10 mai 1691. C’est le traité passé entre les visiteurs et le Chapitre de Saint-Genès, représenté par son prévôt Mre Pierre Moisant pour la fondation décidée dans l’assemblée de la veille. Il est énoncé : « Que cet office sera fait tout ainsy et de mesme que les sieurs du Chapitre ont accoutumé de faire celluy qui a esté fondé par le corps du mestier le 25 juin de chascune année, savoir : les premières et secondes vespres, matines et la procession par la ville led. jour premier décembre de chascune année à perpétuité et ce environ les dix heures du matin, auxquels offices sera fait la sonnerie des cloches et carillon à la manière accoustumée. Plus ont fondé et fondent comme dessus une grande Messe de requiem pour le repos des âmes des fidèles trépassez qui sera aussy ditte et cellébrée à perpétuité au maître autel de lad. église dans le choeur d’icolle le lendemain dud. jour 1er décembre après la Messe de Y Angélus ; avant laquelle Messe sera aussi fait la sonnerie des cloches à la manière accoustumée. » Le prix de celle fondation est de 400 livres, dont 500 pour l’office et procession de Saint-Eloy et 100 livres pour la messe de requiem. Sur cette somme le Chapitre reçoit comptant et quittance celle de 510 livres provenant de l’argenterie laissée à Riom. Quant aux 60 livres restant, le capital en sera payé par les confrères à leur volonté, à la charge de payer les intérêts à 1 sol par livre jusques au remboursement. « Et pour supplément des intérêts et revenus de l’année courante sera payé par les visiteurs au Chapitre pour une seule fois le 2 décembre prochain la somme de dix livres et les années suivantes celle de trois livres. »
Telles furent les circonstances qui amenèrent la fondation de la Saint-Eloy d’hiver. De même que la confrérie établie à Saint-Jean n’avait pas nui à rétablissement de celle de Saint-Genès, et que toutes deux existaient simultanément ; de même la fête nouvelle créé à Saint-Genès n’empêcha point nos maîtres d’en créer une semblable à Saint-Jean. Nous en trouvons la preuve dans deux quittances fournies par le Curé de celte dernière paroisse à Blaise Vignol, premier maître visiteur en 1711 ; lesquelles sont ainsi conçues ;
Ainsi, mêmes solennités deux fois l’an à St-Jean comme à St-Genès. Outre les frais de ces fêtes, dans chaque église l’autel de saint Eloy était desservi par un vicaire particulier, qui recevait des couteliers une allocation spéciale. Nous relevons dans le compte que ce même Biaise Vignol présente do sa gestion les articles suivants, avec quittances à l’appui.
« ... Article 5. — La somme, de 25 livres payée à Mre Claude Chevallier prêtre pour les messes dittes à l’autel de Sl-Eloy à St-Genès suivant ses quittances. »
« ... Article 8. — Plus la somme de 15 livres payée à Mre Jean Thivet prêtre pour avoir desservi (pendant l’année) la vicairiede St-Eloy de St-Jean. »
Enfin, pour compléter les frais généraux et annuels que la jurande payait pour l’entretien de ses confréries, citons encore dans le même compte les articles suivants :
« Article 2. —La somme de 46 livres 6 sols payée à sieur Antoine Delachenal pour cierges ou torches. »
« Article 11. — La somme de 6 livres à madame Lachaux pour fourniture de cierges. »
« Article 12. — A Mre Chèze habitué de St-Genès pour la torche le cierge et le plat pour l’honoraire de saint Eloy (c’est-à-dire pour mettre au devant de l’image du saint) à chascune fête 4 livres soit 8 livres, et 7 sols de chandelelles chaque fois, soit 14 sols. »
Il va sans dire qu’en certaines occasions ce budget devenait insuffisant. Il y avait des dépenses exceptionnelles. Ainsi, dans le compte de Vignol, figure une somme de 40 livres 15 sols payée à Barthélémy Dufour, « pour 4 aunes 1/2 de damas bleu pour deux devans d’autel de saint Eloy ; et celle de 9 livres 12 sols 6 deniers à Claude Chambon pour fourniture de galons d’or. »
C’était, du reste, parmi les diverses et nombreuses confréries établies dans nos églises, à qui embellirait le mieux son autel et ferait le mieux honneur à son patron. Nos couteliers, formant la corporation la plus nombreuse, tenaient à témoigner plus d’amour à leur saint en lui apportant plus d’offrandes, et leur chapelle était sans contredit la mieux ornée.
En 1685, et le 22 décembre, par acte reçu Girauld, notaire, eut lieu un « bail à prix fait pour la construction d’un retable à l’autel de St-Eloy (de Saint-Genès) entre les maîtres visiteurs des couteliers et honeste personne Gilles Buchot Me esculpteur. »
« — Furent présents honnestes personnes Pierre Dargon, Antoine Ramey, Annet Vachias et Antoine Chassaigne visiteurs jurés au métier de couteliers, habitans en celle ville de Thiers, faisant pour le corps dud. mestier et fondés d’acte délibératoire d’iceluy, d’une part ; et honneste personne Gilles Buchot Me esculpteur aussy demeurant aud. Thiers, pour luy d’autre part. Lesquelles parties de leur gré et volonté, en exécutant led. délibératoire dud. corps commun ont recogneu et confessé avoir fait et accordé le bail à prix fait pactes et convenances qui s’ensuyvent. C’est assavoir que led. Buchot a entrepris et promis ausd. visiteurs de faire un retable en bois de noyer et icelluy pozer à l’autel de St-Eloy qui est soubs la tribune de l’églize de St-Genès de Thiers ; lequel retable contiendra toute la largeur du fonds des deux pilastres qui sont de pierre de Voulvic depuis l’autel jusqu’au plat fonds qui est au dessus ; lequel retable sera composé de quatre colonnes de l’ordre corinlienne taillées à feuilles de vigne à torse aveq leurs pieds destaux et une niche renfoncée au millieu desdites colonnes ; audessus de laquelle niche y aura une coquille et deux petits anges qui tiendront la couronne de l’effigie dudit saint Eloy ; à costé des colonnes y aura deux anges de la hautteur de deux pieds et demy ; audessoubs lesdits anges sera fait deux crédences en armoires, et sur lesdits anges y aura deux corbeilles taillées à barlicfs ; lequel retable sera garny de son architrave frize et corniche et testes de chérubins qui seront pozées dans les plaintes desdites colonnes ; et à chascun des pieds destaux desd. colonnes il y aura sur le devant un ornement en feuilles de laurier ; et audessoubs des trois figures il y aura à chascune une teste de chérubin ; et ledit corps de retable sera porté à plomb par une frize taillée tout du long ; le tout conformément au dessin que ledit entrepreneur en a baillé ausd. M 08 visiteurs par lui signé et paraphé par le Notaire royal soussigné, lequel demeurera joint à ces présentes pour servir et tenir lieu de modelle dud. ouvrage que led. entrepreneur a promis faire et rendre faict et parfaict bien et deuement au dire d’experts dans le jour de la feste de Pasques prochaines venans. Outre ce redressera la figure de saint Eloy, la dorera et argentera et peindra, comme aussy raccomodera l’image de saint Eloy qui est desjà peinte en destrampe à la muraille de la salle du St-Esprit : le tout moyennant la somme de cent cinquante livres payable savoir, trente livres à requeste, et le surplus â la fin dudit oeuvre, lequel sera compozé de bon bois de noyer loyal et marchand et bien secq, hors les deux cresnaux qui seront seullement de bois de chesne, sur le derrière et le devant seront de bois de noyer : et ne sera tenu à la fourniture d’aulcune ferremente. Et à l’enlreténement des présentes à payne de tous dépens domages et jugements les parties ont obligé, savoir, led. Buchot tous ses biens, et lesdits visiteurs les biens dudit corps commun.
A ce a esté présent Pierre de Lignières maistre coutelier et baisle dud. mestier l’année présente, lequel estant meu de piété et se réjouissant dudit oeuvre, a promis de payer par forme de contribution la somme de vingt-deux livres ausd. visiteurs à la fin dud. oeuvre soubs mesme obligation que dessus. »
Le dessin servant de modèle, que le Notaire déclare annexé à la minute de son acte, ne s’y trouve plus joint aujourd’hui : mais nos lecteurs peuvent en voir la copie exécutée par Buchot dans notre église de St-Genès, où l’autel de St-Eloy subsiste de nos jours sous la dénomination d’Autel du Saint-Sacrement .
Après avoir ainsi embelli l’autel de notre Collégiale, il était tout naturel d’embellir également celui de Saint-Jean, afin de ne pas rendre les deux Saints jaloux l’un de l’autre. On dut y penser ; mais la réalisation de ce projet ne put avoir lieu que plus tard. Les éditsde 1691, la famine des années suivantes, nous expliquent assez le retard que tes visiteurs durent mettre à la restauration de l’autel de St-Jean. Ce ne fut qu’en 1710 qu’elle eut lieu, par les soins du même Gilles Buchot, et sur un plan à peu près conforme à celui dont l’acte de 1685 nous a donné le détail. C’est dans un sac de Procureur, au milieu de beaucoup d’autres papiers, ayant servi à la liquidation de la succession du visiteur Vignol, que nous avons retrouvé l’acte sous seing-privé réglant avec le maître esculpteur thiernois ces conventions nouvelles, dont la teneur suit :
« Nous soussignés, maîtres jurés visiteurs de la manufacture de coutèlerie de Thiers, savoir : Blaise Vignol , Jean Bournier, Genès Mialel et Claude Brugière, d’une part ; et Paul Gilles Buchot, maistre sculpteur et peintre de cette ville, d’autre ; sommes convenus que mondit Buchot doit faire un retable à l’autel de St-Eloy de St-Jean de Thiers à quatre colonnes ordre corindon aveq ses pieds destaux architrave frise, et un fronton en ornement audessus de la corniche ; en outre lesdites colonnes seront taillées en ornements en feuilles de raisins ; au milieu dudit retable une niche enfoncée aveq un chanbranle tout autour ; à cotté du retable il y aura deux niches plattes, au-dessoubs une leste de chérubin ; plus un devant d’autel et cadre fixe, aveq une chute de fleurs dans les pilastres ; au-dessus des niches, il y aura un petit fronton proportionné, au-dessoubs d’icelles il y aura une boiserie de chasque cotté pour couvrir la maçonnerie. Le tout sera pozé aux fesles de Pasques prochaines, et de bon bois de noier de vive arette et marchand, à peine de dix livres de diminution si led. retable n’est pozé dans le mois d’avril, moyennant la somme de sept vingt livres payables à mesure d’oeuvre. Fait double à Thiers le vin un décembre mil sept cent dix. Lesd. Bournier et Brugière n’ont seu signer enquis ; en présence de Mre Louis Soudy prêtre curé de St-Jean qui a agréé lad. réparation et a signé. — Soudy, Vignol, Buchot. »
Suit la quittance donnée par Buchot à Vignol le 15 avril 1711. St-Jean n’avait donc plus rien à envier à St-Genès ; et la Frérie avait deux autels également splendides.
Nous savons par les statuts de la Jurande comment se composait le fonds d’entretien de la Frérie. Ajoutons qu’il était d’usage parmi nos anciens maîtres d’insérer dans leurs testaments quelques dons plus ou moins considérables selon leur piété et leur fortune au profit de l’une ou l’autre des deux vicaireries de St-Eloy. Nous relèverons les noms de quelques-uns de ces donateurs en faisant l’histoire de nos paroisses.
Les Statuts nous ont appris également comment la Frérie était administrée par des bailes nommés chaque année par le corps commun, à qui ils devaient rendre comptes lors de leur sortie de charge. Dans le principe, messieurs du Chapitre et le curé de St-Jean n’avaient rien à voir dans celle administration. Mais, en 1698, l’Evêque de Clermont rendit une ordonnance portant que les bailes des Fréries rendraient compte à l’avenir, tous les ans, devant un Chanoine de St-Genès député par le Chapitre et les curés de St-Genès et de St-Jean, « à peine d’interdit de la Frérie. » Celle ordonnance épiscopale rendue le 29 avril, fut signifiée à la Frérie de St-Eloy, le 22 mai, par exploit de Farge, sergent ; et le 26 juin, dans une assemblée convoquée par les visiteurs Gilbert Miallet, Jean de Lignières, Benoît Rigodias et Thomas Gilbert, fut agitée la question de savoir si l’on devait obéir à cette injonction de l’autorité ecclésiastique.
Les maîtres consultés « sont d’advis unanime que sur le bon plaisir du seigneur Evesque on n’exécutera point son ordonnance, et qu’il sera nommé deux auditeurs de compte à la manière accoustumée et suivant l’ancien usage introduit de tout temps et ancienneté : et où et quand il arriverait dans la suite quelque autre ordonnance contraire audit usage, il est donné pouvoir aux Mes jurés visiteurs qui se trouveront en charge de se pourvoir tant contre ladite première ordonnance que toutes autres qui pourront estre rendues par ledit seigneur Evesque. »
La réponse était fière. Elle accusait chez nos maîtres certain sentiment d’indépendance. Il fallut cependant bien céder pour éviter celte peine d’interdit qui menaçait les confrères insoumis. Interdire la Frérie ! autant valait interdire la Jurande, et tuer tout d’un coup le commerce de Thiers ! donc nos couteliers cédèrent. Ce qui nous le prouve surabondamment, c’est la mention suivante que nous trouvons dans un procès-verbal de visite pastorale faite par Massillon à St-Genès le 15 avril 1759 :
« D. — Nous nous sommes informés s’il y a des confréries Si les bailes rendent leurs comptes ; si à leur occasion il se fait des danses, débauches, et s’il y a d’autres abus. »
« R. — Nous ont assuré (les sieurs du Chapitre) ne se passer aucun abus à leur occasion, comme aussi les comptes avoir été rendus par les anciens et nouveaux bailes aux Chanoines directeurs desdites confréries et au vénérable Curé. »
Ainsi constituée, la confrérie de St-Eloy subsista tant que dura la Jurande elle-même ; ou plutôt, elle lui a survécu en un sens, puisque, de nos jours encore, les deux fêtes de St-Eloy se célèbrent comme par le passé. Nous avons été témoins, cette année même 1865, de l’éclat tout nouveau que nos couteliers du xix° siècle ont donné à leur fêle de la St-Eloy d’hiver. Nous avons vu leur procession imposante par le nombre parcourir, bannières en tête, au son des instruments, les rues de noire cité. Ces démonstrations pacifiques se perpétueront-elles ? Nous l’ignorons ; mais s’il devait en être ainsi, pourquoi nos couteliers ne rétabliraient-ils point leur antique « enseigne de taffetas blanc, avec une croix au milieu de toile rouge, ayant des deux côtés l’image de saint Êloy, garnie autour de franges de soie rouge et blanche, garnie de son baslon SANS une fleur de lys au bout ?
Monographie imprimée, éditée à Clermont-Ferrand en 1863. Texte disponible dans intégralité sur le site de Gallica.
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