La Commune, elle souffla aussi à Thiers - 19 : audition des témoins : Reprise de la déposition des gendarmes

À lire précédemment : Audition des témoins : incident

Suite de l’audience du 24 août.

On reprend la déposition des gendarmes.

Félix Lessert , gendarme, a vu Brun jeter deux pierres contre les contrevents de la sous-préfecture.
Jacques Lajoanie , gendarme. Faye saisit mon arme au bout du canon et voulut me désarmer en me disant de lever la crosse en l’air.
J’ai reconnu Jacques Brun qui faisait semblant de repousser la foule, mais qui la refoulait ensuite de notre côté pour nous faire envahir ; il a aussi essayé de désarmer un gendarme.
Jean Gattyt , gendarme. Grissolange a tenté de me désarmer en m’insultant.
Brun a cherché à m’approcher en m’offrant une prise "Tu ferais mieux de t’en aller, dit-il ; ils sont cinq cents qui monteront du Moutier et qui vous écraseront. Vous feriez mieux de rendre vos armes".
Jacques Bellocq , gendarme, a également vu plusieurs accusés : Grissolange, Brun et Mosnat, qui portait sa veste de hussard et voulut le désarmer.

Interrogés après chaque déposition, les accusés nient invariablement les faits dont on dépose contre eux.

Claude Mazzelier , horloger à Thiers. C’est ce témoin à qui un ouvrier bien mis, dont la figure l’a frappé, mais qu’il ne connaît pas, tint ce propos, alors qu’il traitait les insurgés de canailles et ce crapules : "C’est toujours comme ça pour commencer ; mais plus tard nous viendrons, nous, et on verra si ce sera toujours de la crapule et de la canaille".

Le témoin, qui dépose avec beaucoup de réticence et d’appréhension, rapporte un autre propos dont il nous est impossible de saisir le sens.
Il avoue enfin que son commerce lui mette dans les mains des valeurs considérables, et dans la crainte d’être attaqué, il avait à sa disposition 48 coups chargés.

Mme Farge , concierge à la mairie de Thiers. Le soir de l’émeute on réclama au témoin des fusils en lui disant : "Nous sommes les maîtres, nous avons chassé les autres ; nous allons gouverner. Demain, nous viendrons proclamer la Commune".
Elle raconte ensuite la prise de possession de la mairie par Saint-Joanis et Bourgade.

Bourgade . Est-ce que le calme n’a pas été plus parfait lorsqu’après avoir chassé tous les gamins, Saint-Joanis et Bourgade, qui est moi, avons monté la garde à la mairie ?
M. le président . Etiez-vous plus tranquille, sous la protection de ces deux hommes ?
Le témoin . Oh ! non, je n’ai pas été plus rassurée, au contraire.

Annette Muzard , demeure près de l’église et de la rue Saint-Genès. Dans la nuit, elle a vu ou entendu trois bandes venir assaillir le presbytère et l’église. La première vint vers 11 heures et demie, elle contenait une femme. On cogna beaucoup à la porte de l’église puis à celle de la cure.
Si nous n’avons pas votre soutane, criait-on, nous aurons votre peau. Tas de confesseurs, venez donc confesser vos p... et vos g... À minuit 1/2 vint une autre bande plus nombreuse, contenant beaucoup de gamins et des gens armés ; elle était commandée par Fanchette ; il y avait une autre femme tenant à la main un très jeune enfant. Beaucoup voulaient s’en aller, mais Fanchette les excitait : "Allons à la cure, criait-elle, vous n’êtes donc pas des républicains, vous êtes des lâches ; les Parisiens, eux, ne reculent pas".
À 11 heures enfin, le témoin, qui était couché, entendit une troisième troupe armée qui tapa beaucoup à la cure.

Fanchette Guérin , nie être allée jusqu’à la cure, ainsi que les propos qu’on lui prête.

Michel Chaize , bedeau de l’église Saint-Genès. Si on peut rapprocher à certains témoins leurs réticences, ce n’est pas assurément à celui-ci. Il émaille de sa déposition de tels termes, et il raconte des choses si scabreuses, que nous n’osons essayer de les traduire. Tout bedeau qu’il est, il paraît qu’il a une mémoire facile pour certaines expressions, car il est impossible que les émeutiers qui ont assailli la cure et insulté les prêtes leur aient adressé plus d’injures, d’invectives et de propos scandales que n’en répète le témoin.

L’abbé Joseph Pascal , vicaire à Thiers, à l’église Saint-Genès. Pendant la seconde quinzaine d’avril, nous étions dans une inquiétude sérieuse sur un mouvement qui devait avoir lieu le 30. Le dimanche, M. de Veyrac, percepteur, vient à plusieurs reprises nous avertir de l’état de l’émeute. Sur ces entrefaites, M. Durif, procureur de la République, vint nous annoncer lui-même que la sous-préfecture et la mairie étaient envahies, le télégraphe brisé, que les émeutiers ressemblaient à des énergumènes, que ses efforts avaient été impuissants à les calmer, et qu’il nous engageait à nous mettre en sûreté parce qu’il ne pouvait répondre de nous protéger.
Sur ce, notre délibération fut bientôt prise. Il y avait devant le presbytère, outre M. le curé, quatre vicaires, une domestique et deux employés de l’église que M. le curé avait fait appeler.
M. le curé se retira dans une maison voisine ; les autres vicaires quittèrent également le presbytère ; je restai donc seul avec la domestique, qui malgré mes exhortations, ne voulut pas s’en aller, et les deux employés. J’avais cru que mon devoir de rester afin de protéger la cure autant que possible, et puis je n’étais pas fâché de voir par moi-même comment cela tournerait.
À onze heures environ, nous reçûmes une première visite ; la bande proféra les cris d’usage contre le clergé : À bas les prêtres ; nous ne voulons plus de calotins : plus de confession ; plus de sacrement, etc, etc. On sonna et on frappa beaucoup à la porte et on partit en annonçant qu’on reviendrait avec des haches pour enfoncer la porte.
Un peu plus tard, une deuxième bande d’une vingtaine de personnes, presque toutes armées, vint frapper et sonner de nouveau, mais réclama surtout les clefs de l’église afin d’aller sonner le tocsin. En ce moment, j’établis avec eux un dialogue et je leur dis qu’ils n’auraient pas de clefs et qu’ils enfonceraient la porte. Ils se retirèrent en annonçant qu’ils reviendraient plus nombreux.
Parmi les injures qu’ils proféraient, j’entendis celles-ci : "Va porter notre argent aux Versaillais pour faire égorger nos frères. Nous voulons vous écorcher tout vifs et vous peler tout vifs".
Ils allèrent ensuite frapper à la porte de l’église avec une violence telle, que je ne comprends pas que la porte ait peu résister.
À deux heures et demie, croyant tout apaisé, notre curé rentra. Mais une troisième bande vient bientôt et essaya sérieusement d’enfoncer la porte. Je le manquai. Elle était sur le point de céder, lorsque j’eu l’idée d’improviser une défense. Je m’armai d’une bûche, et la lançai de la fenêtre sur celui qui frappait la porte. Je le manquai. En ce moment, un individu me mit en joue ; je lui lançai une autre bûche, qui renversa l’homme et son fusil. Avec le curé et la domestique, nous nous mîmes en devoir de nous défendre en lançant des bûches. Voyant cela, les émeutiers se réunirent et nous assaillirent d’une telle grêle de pierres, que nous ne pûmes même pas fermer la fenêtre et les volets. Ils se dispersèrent menaçants, annonçant encore qu’ils allaient revenir avec des bûches.
Pendant ce temps, avec M. le curé, nous nous armâmes le mieux que nous pûmes, toujours de cette même arme, la bûche. Heureusement les insurgés n’eurent pas le temps de revenir, car la troupe arriva bientôt après.

Après cette déposition, l’audience est suspendue quelques minutes.

À la reprise de l’audience, M. l’abbé revint devant la Cour. "Je dois faire connaître, dit-il, que pendant tout l’hiver, M. le curé a fait l’aumône à plusieurs des accusés qui sont sur les bancs, je ne sais auxquels, mais M. le curé les reconnaîtrait s’il était là. Je dois ajouter que sans notre défense et notre résistance, les émeutiers auraient certainement réussi à entrer dans le presbytère, et alors on prévoit ce qui serait arrivé".
D. Regardez les accusés, en reconnaissez-vous ?
R. J’ai vu souvent venir à la cure la femme qui est au milieu, que M. le curé a nourrie tout l’hiver.
(Le témoin désigne la femme Lauradoux).
La femme Lauradoux . M. le curé m’a donné un sou par semaine, pendant un mois. Ça fait cinq sous. Je ne pouvais pas avoir faim. J’aimais mieux mendier que de voler. C’était là une belle affaire d’ailleurs ; quand j’avais du travail, j’en ai donné plus que ça.
D. Eh ! bien, vous trouvez que ce n’est pas assez pour être reconnaissante ?
R. Mais le témoin vient de dire qu’on m’avait nourrie tout l’hiver ; il ne devrait pas dire de mensonge, puisque je n’ai reçu que cinq sous en tout. Ce n’est pas le peine de les reprocher, ce n’est pas beau.
Courtial , épicier et marchand de vin. Le 30 avril, je ne suis pas sorti de chez moi. J’avais trop de clients. Mais il est venu plusieurs des accusés chez moi, notamment Suquet et Faye. Suquet était trop ivre, je lui refusai à boire, je le renvoyai et gardai Faye qui était mon parent, et que je voulais empêcher d’enivrer. Suquet, avant de sortir, m’insultat en disant : "Tu es un aristocrate comme les autres, peut-être plus crapule encore que les aristocrates".
Faye était très exalté, il disait : "Il faut que j’en tue un".
D. Qui voulait-il tuer ? Les gendarmes, les sergents de ville ?
R. Peut-être bien, mais il n’a pas dit qui. En tout cas, il n’a tué personne, puisqu’il est resté chez moi jusqu’à huit heures, où il est sorti avec sa femme pour aller se coucher.
D. Qu’en savez-vous ? Pouvez-vous certifier qu’au lieu de se coucher, il ne retourna pas à la sous-préfecture ?
R. Non.
À minuit, j’allai faire un tour vers la mairie, je vis Bourgade qui faisait le chef ; il faisait ranger devant la poste, les hommes, les femmes, les enfants en rang, et disait : "Voyez, c’est moi Bourgade, je me charge de la tranquillité de la ville. Vers deux heures et demie, arriva un éclaireur des cuirassiers. Bourgade cria : Qui vive ! On lui répondit : France ! Avance à l’ordre. Je n’en ai pas. Eh ! Bien, retourne d’où tu viens, sinon je fais feu. Il dit ça comme ça, en présentant son arme, mais il ne pouvait pas faire feu avec son fusil.
D. Mais le cuirassier ne le savait pas ?
R. Non, sûrement, mais il ne risquait rien.
Bourgade (d’un ton solennel). Ce témoin a une haine contre moi. S’il connaît comme ça doit se passer, il saurait que quand on crie : Qui vive ! on fait le simulacre d’armer, et on ne présente pas son arme comme il prétend vouloir le dire ! Monsieur Courtiat, vous qui m’accusez d’avoir mal fonctionné avec mon arme, est-ce que vous n’avez rien à vous reprocher ? Est-ce que vous n’attiriez pas les femmes au poste, en disant : "Allons, Mesdames, venez ici, entrez donc, on vous servira ce que vous voudrez, du vin, du sirop, du café, des liqueurs ?"
Saint-Joanis . Ce témoin a eu de la chance j’aie été arrêté de bonne heure, sans cela il aurait passé un mauvais quart d’heure. Je lui aurais appris d’appeler ma femme pour lui payer du vin blanc et du vin rouge.
Jacques Mouffier . J’ai vu couper les fils du télégraphe par un enfant nommé Barge.
D. N’avez-vous pas vous-même été mêlé à cette affaire ?
R. Pas trop.
D. Vous avez été interrogé et considéré comme inculpé. Je devais signaler ce fait, mais ce n’est là qu’une raison de plus pour avoir bien vu. Continuez.
R. J’ai vu Chassaigne avec une baïonnette arrachée à un fusil de garde nationale ; je l’ai vu aussi jetant des pierres. J’en ai vu aussi jeter par Grissolange, c’était un de ceux qui en étaient les plus ; il en jetait à tout casser. J’ai vu la femme Dachser frapper Guionin et jeter des pierres aux gendarmes. J’ai vu la Fanchette aller à la cure, mais elle n’a rien dit.
Jean Poudrille a été aussi compris d’abord dans les poursuites. C’est un jeune homme de 17 ans.
J’ai vu, dit-il, Chassaigne avec quatre ou cinq autres qui sont tombés sur le garde national Saturnin et l’ont désarmé.
Chassaigne . Demandez donc à Saturnin s’il est sûr de m’avoir vu ?
M. le président . Oui, il vous a vu.
Chassaigne . Ce n’est pas vrai.
Le témoin . J’ai vu Fanchette arracher une baïonnette au fusil d’un garde national.
Fanchette . Oh ! Messieurs, c’est affreux, ce n’est pas vrai.
Le témoin . J’ai vu la femme Dascher avec d’autres personnes tenir M. Guionin et lui donner des soufflets. Tous lui donnaient des coups. Il parvint à se dégager, se sauva, et la femme Dascher le poursuivit à coups de pierre.
La femme Dascher . Ce n’est pas vrai.
Victor Ranglaret , domestique chez M. Chassaigne. Le 30 avril, vers 3 ou 4 heures du soir, j’étais devant la porte de mon maître. À 5 ou 6 pas de moi, il y avait un groupe de quelques individus qui tenaient conversation. J’entendis l’un d’eux tenir ces propos : "Nous ferons comme l’a dit Chomette ; nous pillerons, et puis nous porterons le tout à la mairie pour partager". Quelques instants après, un monsieur que je ne connaissais pas vint ; un des membres du groupe s’écria : Ah ! Voilà Chomette ! Celui-ci, en effet, s’arrêta vers eux et leur distribua des bulletins.

Le témoin a parfaitement reconnu et reconnaît encore Chomette pour la personne qui rejoignit le groupe.

Chomette . C’est là une de ses attaques sournoises qui sont dirigées contre moi ; on n’ose m’attaquer de face et on fait parler les autres sur moi.
M. le président . On prendra la déposition pour ce qu’elle vaut ; il ne dit pas que c’est vous qu’il a entendu.
Chomette . Mais je ne suis même pas allé dans cette rue ce jour-là. C’est faux. Je ne croyais pas que la justice eût jamais recueilli un pareil propos.
Gilbert Faye est un enfant qui avoue 18 ans, mais en paraît 14 à peine. Il dépose que dans la journée du 30 avril, à 6 heures du matin, passant devant la mairie, il entendit parler de l’attaque qu’il devait y avoir le soir contre la sous-préfecture et la gendarmerie.
Le fils de l’accusé Bourgade lui fit ensuite la même communication, et enfin dans la même journée, il entendit annoncer l’émeute par une troisième personne.
Antoine Favyé , imprimeur à Thiers. Depuis plusieurs jours j’avais entendu dire qu’il devait y avoir une émeute à Thiers. Le dimanche matin, M. Deroure, banquier, vint à la maison et me demanda ce qu’il y avait de nouveau.
Rien, lui répondis-je. En ce cas, reprit-il, je vais aller passer la journée à la campagne. Si vous voulez avoir une place, lui dis-je alors, ne vous en allez pas, car il doit y avoir une émeute ce soir. Je lui offrais une place en plaisantant, parce que je demeure sur la place de la mairie, mais franchement je ne croyais guère à une émeute.
Le soir, je me promenais, je vis quelques rassemblements : "Tas de gredins, m’écriais-je, vous irez loin avec vos chefs-d’œuvre". Un individu me dit alors en me frappant sur l’épaule : "Vous en verrez bien d’autres".
Je ne pus m’empêcher alors de les insulter et de les traiter de canailles. Je sus ensuite d’un gendarme blessé avait été conduit dans une pharmacie ; je fus indigné, et si on ne m’en eût pas empêché, je serais allé chercher à porter secours. Je sais bien que je n’aurais pas été le plus fort, mais j’aurais fait ce que j’aurais pu. À mon point de vue tous les émeutiers étaient de la canaille.
M. le procureur général . Vous faites bien d’avouer votre point de vue. C’est celui de tous les honnêtes gens.
Le témoin . Si quelques personnes d’un peu d’énergie s’étaient interposées, tout le désordre qu’on a subi ne serait pas arrivé. Il y avait des fusils entre les mains des gamins qui avaient à peine la force de les porter.
M. le procureur général . Je partage votre avis. Il est fâcheux qu’il n’y ait pas eu à Thiers quelques citoyens comme vous.
Montel Toussaint , 17 ans. Le 28 avril, au Moulin Clos, où je travaille, Faye me dit : "Viendras-tu, dimanche, à la sous-préfecture ? Je ne savais pas ce qu’il voulait dire. Il ajouta : Le coup est monté ; nous devons aller sortir le sous-préfet. C’est un coquin. En 48, il était républicain, mais il s’est retourné et il a saisi nos journaux. Il a empêché Chomette d’être sous-préfet, c’était lui que nous voulions, mais il fut plus fin et il se fit nommer. Nous le sortons en pièces ou en morceaux".
Faye . Je demande une petite explication à MM. les jurés. Ce jeune homme peut bien dire ça, mais nous ne sommes pas d’accord ensemble ; il avait pris des objets m’appartenant, et nous avons été prêts à nous battre.
Je dois ajouter que depuis que je suis ici, lorsque je passe, il est toujours à me montrer au doigt à ses camarades. Je l’ai même fait remarquer aux gendarmes. Ce témoin vient à faux. Je jure et certifie que nous n’avons eu aucune conversation.
Le témoin . La preuve que Faye m’avait tenu ces propos, c’est que j’avertis le soir même un de mes amis qui est employé à la sous-préfecture et que je lui conseillai de n’y pas aller parce qu’il pourrait arriver malheur.
D. Le dimanche vous êtes allé voir l’émeute ?
R. Oui. Je vis Chassaigne, armé d’une baïonnette s’avancer vers les gendarmes en leur disant : "Touche-moi donc si tu as du cœur". Il criait à ses camarades, derrière lui : "Avançons tous, que nous les enlevions".
Chassaigne . Demandez aux gendarmes si j’ai eu le moindre rapport avec eux.
Le témoin . J’ai vu la femme Lauradoux appeler son frère Saint-Joanis, et l’ai entendue dire : "Allons chez le curé ; c’est le moment, à présent que nous sommes les maîtres".
Son frère lui répondit : "Tu m’ennuies, laisse-moi donc tranquille ; nous avons bien le temps". Mais sa sœur reprit : "Viens donc, plus tard, il serait trop tard".
Femme Lauradoux . Je ne connais pas ce témoin ; ce n’est pas vrai, ce qu’il dit.

Après cette déposition, l’audience est levée et renvoyé au lendemain.

À suivre : audition du 25 août.

Merci à Georges Therre pour nous avoir confié ces documents.