Le sens des masses

Un nouveau partenariat entre le festival « Traces de vies » et Billom communauté prend forme ! Le festival se délocalise à Billom : l’occasion d’inviter collèges et écoles primaires du territoire et de proposer deux soirées grand public, les 27 et 28 novembre, au Moulin de l’étang.

Lundi 27 novembre : séance spéciale « LE SENS DES MASSES »

Lundi 27 novembre aura lieu une projection très spéciale et attendue : la grande première de la série documentaire réalisée par Anne Sophie Emard et Pierre Levchin, avec 12 résidents du centre Escolore d’Egliseneuve-près-Billom.

Deux années de travail et de tournage à la Perm - Ancien collège de Billom - dans le cadre d’un projet « Culture et santé » ont donné fruit au « Sens des masses » : un court-métrage de 30 minutes (fiction) qui réunit tous les résidents, suivi de neuf autres courts-métrages qui mettent en jeux les portraits documentés de chaque acteur mal voyant participant à ce tournage.

- 14 h : séance gratuite en audio description (pour public mal voyant)
- 18 h 30 : séance tout public tarifs « Traces de vies » (4 €).
Les deux séances seront suivies d’échanges avec l’équipe artistique du film

Durée : 1h30
Réalisation : Anne-Sophie Emard et Pierre Levchin, 2023

Food truck sur place pour poursuivre la soirée en échanges informels.

SYNOPSIS :

Un tableau du XVIe siècle représentant un navire aux abords du monde.
Un bâtiment labyrinthique et très ancien dans lequel le brouillard d’un cataclysme se dissipe.

Deux femmes et dix hommes à la frontière de leur vie réelle et d’une fiction dans laquelle leur handicap est une force.

Parce qu’ils sont mal-voyants, ils pourraient développer le sens des masses, cette capacité à ressentir l’environnement qu’ils ne voient pas. C’est difficilement explicable : une résonance du monde extérieur, une impression diffuse nourrie par les sons, des lignes qui se dessinent, des présences fantomatiques…
Alors imaginez seulement une toile blanche sur laquelle se rapproche la silhouette lointaine d’un bateau dans la brume.
Anne-Sophie Emard et Pierre Levchin ont réalisé « Le sens des masses », une série composée d’un premier film de fiction d’une durée de trente minutes, suivi de neuf courts-métrages centrés sur les douze protagonistes du film. Ces résidents du centre Escolore accueillant des adultes déficients visuels avec troubles associés, ont été filmés en Auvergne dans l’ancien collège des Jésuites de Billom, un édifice étonnant, chargé d’histoire.
Mattis, Daniel, Tony, Manon, Cyril, Adrien, Michael, Patrice, Cathy, Sébastien, Christophe et Tony ont en commun leur lieu de travail, qu’ils ont déserté le temps d’un tournage. Pour eux, la frontière entre le jeu et la vraie vie est mince. Ils en témoignent, lors d’entretiens dont la matière brute a été transformée pour une série de portraits particuliers.

Le sens des masses est produit par l’ESAT ESCOLORE et réalisé avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne - Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’ Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, le Conseil Départemental du Puy-de Dôme, la Communauté de communes Billom. Il est également soutenu par la Perm’ 63 , les communes de Billom et Egliseneuve-près-Billom, les laboratoires Théa et la fondation Omerin.
 
Design affiche Paintblack Editions / Laurent Savoie

Mardi 28 novembre : séance compétition « MASCARADE »
20 h : séance tout public, tarifs « Traces de vies » (4 €) suivie d’un échange.
Durée : 1h
Réalisation : Claire Second, 2023
VOSTF : langue d’origine : espagnol et quechua

SYNOPSIS :

Dans les Hauts-Plateaux boliviens, les habitants et habitantes du village de Tomave cultivent du quinoa et élèvent des lamas. Mais des ingénieurs agronomes venus de la ville rôdent autour du village, des technologies agricoles plein les bras, bien décidés à rationaliser les pratiques. C’est le prélude d’une étrange mascarade.

Mascarade des cultivateurs de quinoa qui défilent de façon traditionnelle, déguisés, au milieu de chants, danses, pour favoriser la récolte de belles grappes de grains.
Mascarade d’industriels qui voudraient les obliger à utiliser des nitrates et organisent des ateliers pour expliquer que leur production sera toujours bio vu que les nitrates vont dans les feuilles, pas dans les grains ou que, utilisés rationnellement, les fertilisants ne détruisent pas le sol.
Mascarade de ces paysans qui participent à des films publicitaires vantant l’efficacité des produits, mais n’ont pas l’intention de les utiliser ;« C’est pour se débarrasser » des technocrates, disent-ils.
Les lamas, eux, boudent sans vergogne l’aliment « riche et équilibré » que leur proposent les industriels.

Food truck sur place pour poursuivre la soirée en échanges informels.

Renseignements :

Chloé TARIS - Coordonnatrice Service CultureBillom Communauté
Tel : 04 73 79 88 27 - 06 79 12 60 15
Chloe.Taris@billomcommunaute.fr

Communiqué de Billom Communauté.